Sophrologie avec Eléonore

Eléonore Vern rejoint les intervenants de l’association Orezen pour proposer la sophrologie Caycedienne, méthode issue du Yoga.

Lumière sur Eléonore VERN, pratiquante de yoga qui a choisi de se former à la sophrologie Caycedienne, une méthode issue du yoga, permettant par l’entraînement d’aller vers un mieux-être physique, mental et émotionnel. Une méthode qu’elle veut rendre accessible à tous, en favorisant au maximum l’adaptation à chacun.

Une citation qui te définit ?

« Les mots ont le pouvoir de détruire ou de soigner, lorsqu’ils sont justes et généreux, ils peuvent changer le monde. » Bouddha 

Cette citation me parle, car elle représente les différentes facettes de ma vie. Les mots ont toujours eu une place importante dans mon existence. D’abord, pour soutenir les êtres qui me sont chers. Lorsque j’enfile ma casquette de journaliste, ils me permettent de transmettre des messages et avec celle de sophrologue, également d’accompagner avec bienveillance et conviction.

Comment en es-tu venue au yoga et à la sophrologie ?

Je peux dire que le yoga et la sophrologie sont des évidences. Au fil du temps, ma pratique du yoga m’a amené de façon fluide et logique à la sophrologie Caycedienne.

Il y a quelques années, je cherchais une discipline pour me recentrer, apprendre à vivre avec mes émotions intenses, poser mon mental et être dans le mouvement pour prendre soin de mon corps, qui a besoin d’une grande attention. Le yoga me semblait tout approprié. J’ai cherché pendant longtemps un professeur qui puisse me correspondre, sans grand succès. Jusqu’à croiser le chemin de Kissline lors d’un atelier de méditation. Sa lumière, sa présence et son écoute m’ont happé. En 2019, lors de mon retour à Lyon, c’est tout naturellement que j’ai commencé à pratiquer de façon régulière en sa compagnie. Depuis, j’ai eu l’occasion de pratiquer avec Stéphanie, Milana et Luc.

J’ai assez rapidement perçu les innombrables bienfaits de cette pratique, tant au niveau physique, mental et émotionnel et l’envie de transmettre ces clés pour aller vers du mieux-être est née en moi.

En 2020, lors des confinements successifs, j’ai pris le temps de réfléchir sur le sens que je souhaitais donner à mon existence. J’avais l’intuition qu’une de mes missions était de transmettre, d’être utile et surtout apporter du positif autour de moi. Le yoga aurait pu être une option, mais du fait de mon handicap moteur, j’ai préféré me mettre en quête d’une méthode « plus accessible », où les barrières physiques seraient absentes et où le champ des possibles pouvait s’ouvrir pour moi comme pour les personnes que j’accompagne. Et la sophrologie s’est présentée spontanément.

Pourquoi as-tu décidé de partager cette pratique ?

Avec la pratique assidue du yoga et de la sophrologie, j’ai développé des capacités, tant physiques que mentales que je me devais de partager. Je peux vous dire que lorsque l’on réussit à faire la posture inversée sur la tête malgré un handicap moteur dont la principale limitation est l’équilibre, les barrières – principalement mentales – tombent ! Apprendre à accepter les situations sur lesquelles nous n’avons pas de prise, ne plus s’énerver pour un rien… Ces changements dans mon existence sont si salvateurs. Il était tout à fait logique pour moi de les partager.

Qu’est-ce que cela représente dans ton quotidien ?

C’est avant tout un état d’esprit. En sophrologie, nous partons du principe que l’être humain possède toutes les capacités en lui. Il faut juste les dévoiler et les conquérir. Un concept qui m’a permis de sortir du schéma destructeur « handicap = incapacité. »

En devenant sophrologue, j’ai choisi d’acquérir des outils pour permettre aux personnes qui le souhaitent de reprendre le contrôle de leur existence. De reprendre confiance en elles et de briser les barrières qui les empêchent d’avancer. Nous avons tous un immense potentiel, qui ne demande qu’à être révélé.

Pour quelqu’un qui ne connaît pas la sophrologie que tu partages, comment la définirais-tu ?

Je pratique la sophrologie Caycedienne, créée un médecin dans les années 1960. La méthode allie la respiration, les mouvements, les visualisations et les évocations positives. Ma pratique repose sur l’adaptabilité. Je cherche à rendre la pratique la plus accessible et efficiente possible, en prenant en compte les éventuelles limitations des personnes que j’accompagne.

C’est une des raisons qui fait que je propose des séances en visio, afin que les personnes n’aient pas à gérer les déplacements et puissent pratiquer de n’importe où.

Je cherche aussi à travailler sur les causes en lien avec les demandes des personnes. Si quelqu’un fait appel à moi pour des problèmes de sommeil par exemple, nous chercherons ensemble les raisons qui font que cette personne a des difficultés pour dormir afin de travailler en profondeur. De cette façon, le sommeil se trouvera amélioré de façon pérenne, mais aussi d’autres aspects de la vie de la personne. Enfin, je favorise l’autonomie, afin que les personnes puissent apprendre à inclure la sophrologie dans leur quotidien.

Une autre passion qui t’anime ?

Le voyage ! Seule ou accompagnée, j’aime m’envoler vers d’autres contrées pour découvrir des paysages et surtout les habitants et leur culture. Échanger et apprendre de l’autre sont de vrais moteurs pour moi. Là encore, j’ai à cœur de montrer que voyage et handicap ne sont pas incompatibles, même si l’adaptation est de mise. Comme en sophrologie finalement !

Pour toutes questions, vous pouvez joindre Eléonore via le formulaire de contact.

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  1. très bel article où l’association du yoga et de la sophrologie sont mis en valeur. Il est évident que les deux disciplines réunies ne peuvent donner que des bienfaits positives. Félicitations à toi, Eléonore pour cet engagement.

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