Gestion de la douleur et sophrologie :  un cercle vertueux 

Commencer la journée avec un mal de dos, ne plus aller marcher pour cause de genoux douloureux, rester chez soi le temps que la migraine passe… des exemples de situations où la douleur a un impact concret sur la vie sociale et peut devenir handicapante. Alors que 30 à 40 % de la population souffre de douleur chronique, quelles solutions existent ? En quoi la sophrologie peut-elle être une clé pour soulager les douleurs ? 

La douleur est avant tout un message, un signal d’alerte que nous envoie notre corps. Elle est donc bénéfique puisqu’elle nous permet de comprendre que « quelque chose ne va pas. » Cependant, si elle devient envahissante et récurrente, les conséquences peuvent impacter toutes les sphères de la vie. Saviez vous que l’on parle de douleur chronique lorsqu’elle est présente depuis plus de 3 mois ?

Lorsque nous avons mal, nous pensons « douleur » et nous agissons en fonction d’elle. La susceptibilité est accrue, le stress et la peur d’avoir mal s’installent, entraînant un possible repli sur soi… et le cercle vicieux s’installe. 

L’institut international de l’étude de la douleur (IASP) définit la douleur  comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, en réponse à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en des termes évoquant une telle lésion ».

Le monde médical prend donc en compte la dimension physique, mais également les dimensions émotionnelles et mentales, qui sont au cœur de l’accompagnement en sophrologie lorsqu’il est question de gestion de la douleur. 

Objectif : gérer la douleur en autonomie 

Une douleur est subjective et dépend du ressenti de chacun : elle pourra être perçue comme insupportable pour quelqu’un et acceptable pour son voisin. On dit qu’elle est “évaluable” en fonction du ressenti, mais non “mesurable”. De même, la réaction émotionnelle ne sera pas la même : stress, anxiété, culpabilité, colère, ruminations mentales, fatigabilité, insomnie sont de possibles conséquences, variables d’une personne à l’autre. 

Puisque la sophrologie a une dimension holistique, qui prend en compte tous les aspects de la personne accompagnée, il sera possible de proposer une prise en charge globale, agissant en synergie avec un suivi et un traitement médical approprié.

Source : Dr E Carreel, Consultations pluridisciplinaires de la douleur, CH de Châteauroux

 La sophrologie à un impact sur : 

– l’accueil et l’acceptation de cette souffrance

– le stress et l’anxiété qu’elle engendre

– les symptômes physiques en les soulageant

– l’obsession de la douleur.

 A terme, l’objectif est que la personne devienne autonome dans la gestion de la douleur et puisse faire ses exercices en cas de besoin. Qu’elle devienne actrice et prenne le contrôle de sa douleur pour ne plus la subir. 

Eleonore Vern participe aux projets de l’association Orezen afin d’accompagner les personnes sur le chemin du bien-être. Elle a organisé des séances de découverte de la sophrologie. Contact : eleonore.vern@yahoo.com 

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